Les paradoxes sont omniprésents dans notre société, de la politique au sport. L’un des pires, parce qu’il se retourne contre les populations les plus fragiles, concerne le gaspillage alimentaire. Alors que nous ne vivons pas une époque facile, en raison d’une situation économique et sociodémographique défavorable, les contradictions persistent.

Le gaspillage alimentaire : un paradoxe immense

Les chiffres portés à la connaissance de tous par les groupes institutionnels montrent que nous sommes toujours sur la mauvaise voie. Les gouvernements des pays les plus développés en discutent, poussés par les instances supranationales.

En 2022, nous avons gaspillé 9 milliards d’euros de nourriture. Un chiffre monstrueux et déstabilisant, associé à un second : aujourd’hui encore, plus de deux millions et demi de personnes sont dans le besoin.

Les difficultés sont connues, en premier lieu la forte inflation qui a affecté l’économie mondiale. En tant que membre des Nations unies, la France a pour mission de mettre en pratique les principes de l’Agenda pour le développement durable d’ici la fin de la décennie. L’optimisation des ressources se traduit par une réduction des inégalités. En outre, la donne peut changer grâce à d’autres manœuvres, comme la redistribution des denrées alimentaires là où elles sont le plus nécessaires.