Repas d’été : les 5 pires erreurs à éviter pour ne pas gâcher ses vacances

Les vacances sont souvent synonymes de transgression des règles, de nouvelles découvertes et d’envie d’expérimenter, ce qui présente une multitude d’aspects positifs et de bienfaits pour notre bien-être, à condition de veiller à ne pas commettre certaines erreurs, notamment en matière d’alimentation.

Les 5 erreurs alimentaires les plus courantes

  1. Manger des aliments crus

Lorsqu’il fait chaud, nous sommes plus enclins à rechercher des aliments frais que des aliments cuits. Nous avons plus envie de pâtes ou de riz froids que de minestrone.

Mais attention, si c’est effectivement le cas, tous les aliments crus, et pas toujours, ne sont pas sans danger. Par exemple, si nous mangeons du poisson cru, nous risquons de contracter l’Anisakis, une parasitose aux conséquences parfois graves pour l’organisme. Si, en revanche, nous mangeons de la viande et des œufs crus, nous risquons de contracter la salmonellose, une bactérie bien connue et très répandue. Ces deux infections provoquent des vomissements, des diarrhées et des états fébriles.

Attention également aux risques liés à la consommation de légumes crus, qui peuvent être contaminés par des matières fécales animales.

  1. Manger des aliments mal conservés

Les fluctuations de température en été sont très fréquentes, ce qui peut faire souffrir les denrées périssables. Par exemple, s’ils ont été sortis du réfrigérateur et exposés à des températures élevées pendant plus de quatre heures, il est déconseillé de les consommer, surtout s’il s’agit de viande et de charcuterie. Même les yaourts, s’ils ne sont pas conservés correctement, ne résistent pas à une journée entière hors de la maison. Les fromages en général sont moins délicats, mais la chaleur reste un risque constant, même pour les aliments les plus résistants.

  1. Bousculer ses habitudes

Notre corps est fait d’habitudes ; lorsque nous voyageons, il est facile de se retrouver avec un estomac et des intestins en désordre. Les changements d’air, d’horaires, de rythmes, ne nous permettent pas de maintenir notre routine. Si l’on ajoute à cela que même à table, nos habitudes changent, peut-être à cause de l’envie ou du besoin de goûter à la cuisine locale, il va de soi que l’estomac et les intestins ont leurs propres difficultés d’adaptation.

  1. Attention à l’eau

Une bonne hydratation est indispensable, mais attention. Si l’on se trouve dans des endroits où les conditions hygiéno-environnementales ne sont pas des plus sûres, il vaut mieux ne pas se laisser aller à boire dans des sources insalubres, car les risques sont liés à la contagion de la fièvre typhoïde, du choléra ou de l’hépatite A et E.

  1. Abus de nourriture – sucreries, graisses, fritures et alcool, en particulier à des températures élevées

Se laisser emporter par l’enthousiasme et manger plus que de raison est typique des périodes de fête et de gaieté

Lorsque nous mangeons plus que de raison, surtout s’il s’agit d’aliments riches en sucre et en graisse, de fritures, ou si nous consommons de fortes doses d’alcool et de spiritueux, notre corps doit travailler. Nous nous sentons fatigués, épuisés, alourdis, nous connaissons des troubles digestifs qui peuvent avoir des conséquences sur la qualité de notre sommeil, et donc sur notre humeur.

5 conseils nutritionnels pour des vacances sereines

  1. Vérifier l’état de cuisson et de conservation

Avant de consommer un aliment, il est recommandé de vérifier comment il a été cuisiné et stocké, et le cas échéant, transporté. La température, le degré de cuisson, la manipulation sont autant d’éléments clés de l’état d’un aliment.

  1. Obtenir une glacière pour le transport des aliments

Si vous restez dehors toute la journée, peut-être à la plage ou en excursion, il est normal d’emporter quelque chose à manger. Pour éviter que les denrées périssables ne subissent trop de changements de température, il est recommandé de toujours utiliser un sac isotherme avec de la glace pour les maintenir au frais.

  1. Essayer de préserver ses habitudes

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas goûter à la cuisine locale, ni qu’il faut se fermer à toute forme de nouveauté alimentaire. Il est normal et même conseillé de se fier aux coutumes locales, de les connaître, d’expérimenter, mais il est également conseillé de laisser à son corps le temps de s’adapter, de procéder étape par étape, et de faire une pause si l’on s’aperçoit qu’il a du mal à s’adapter au nouvel environnement.

  1. Buvez toujours de l’eau potable, qu’elle soit publique ou en bouteille

Si vous vous trouvez dans des endroits où l’eau publique n’est pas potable, ou si vous n’êtes pas sûr qu’elle le soit, il est préférable de prendre des précautions. En d’autres termes, ne buvez pas au robinet, ne buvez pas l’eau servie directement dans des verres ou dans des carafes, mais veillez à ce qu’elle provienne toujours d’une bouteille ouverte à ce moment-là. Évitez également les glaces à l’eau, car vous ne savez pas comment ils ont été fabriqués, et selon les circonstances, évitez l’eau du robinet même lorsque vous vous brossez les dents.

  1. Prendre des suppléments et donner à l’organisme le temps de récupérer

Pour détoxifier l’organisme et restaurer la flore bactérienne, il est recommandé d’utiliser le Lapacho, l’une des meilleures plantes pour purifier l’organisme, sans demander beaucoup d’énergie, qui aide à restaurer les défenses de l’organisme en renforçant le système immunitaire.

Le lentisque grec, quant à lui, une gomme-résine obtenue en coupant au milieu de l’été les tiges et les branches d’une plante endémique et abondante d’une variété prisée de lentisque (Pistacia lentiscus), est un remède naturel potentiel pour traiter les troubles gastro-intestinaux les plus courants en agissant sur la muqueuse gastrique avec une action équilibrante et apaisante.

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