D’après Insider, le bœuf est très admiré aux États-Unis. En effet, selon les données fournies par OnePoll à travers SWNS Digitals, les Américains consomment chaque mois, près de cinq steaks en moyenne. De plus, la meilleure manière pour déguster du steak reste au centre des débats.

Au cours de l’année 2016, en mai plus précisément, un sondage a été réalisé par Longhorn Steakhouse au sein des 491 établissements dont il dispose. L’objectif était alors de déterminer la façon dont les Américains préféraient cuire leurs steaks. On a alors découvert que 2,5 % développent une préférence pour les steaks saignants, pendant que 22,5 % opteront pour le steak à point. Par ailleurs, 37,5 % feront le choix du steak à point, alors que 25,8 % feront la commande du steak à point. Enfin, 22,7 % vont apprécier le steak ayant été bien cuit, une information révélée par Maxim. Au regard d’opinions si variées, on peut donc dire que le steak bien cuit est un fait subjectif.

Certes, la température à laquelle un steak est cuit peut et sera toujours un sujet de discussion. Toutefois, la manière dont la cuisson est réalisée doit se reposer sur de véritables faits. Cependant, moult sont les mythes qui existent autour des méthodes appropriées pour l’obtention des meilleurs résultats. Dans la suite de cet article, nous démystifions les mythes très célèbres par rapport à la cuisson de steaks.

Mythe 1 : obtenir le meilleur steak avec du filet mignon

D’après Interfaces, plusieurs consommateurs ont tendance à croire qu’il suffit d’un cout élevé pour considérer un produit au-dessus des autres qui coutent moins. Dans cet univers culinaire, ce type de phénomène est souvent attribué à des produits de gamme supérieure à l’instar du vin, d’après The International Journal of Marketing Studies.

Par ailleurs, la viande ne présente pas de différence et cela se montre encore plus véridique quand il est question de steak. Le filet mignon s’avère un parfait exemple classique. En effet, il fait partie des morceaux les plus couteux du bœuf (information tirée de Clover Meadows beef). En plus d’être petit, ce morceau est maigre et fait preuve d’une incroyable tendresse. Il est vrai qu’on peut le souhaiter pour quelques plats particuliers. Cependant, l’absence de marbrure (graisse intramusculaire) implique qu’on prive le filet mignon de saveur, de texture et surtout qu’on le rend sec. C’est en tout cas ce que rapporte Thrillist.

En guise de comparaison, certains morceaux de viande moins onéreux et avec plus de gras proposent un meilleur gout ainsi qu’une texture plus intéressante. En envoyant un message à Thrillist, Hosea Rosenberg, le propriétaire et patron du Blackbelly a fait l’éloge d’un morceau qu’il admire profondément. Selon ses propos, le Denver s’avère très surprenant comme coupe en plus d’être abordable. Il n’a également pas manqué de souligner qu’il se situe sur le paleron. Pour lui, le Denver est très bien constitué et ne renferme aucun tissu conjonctif ni de chapeaux de graisse. Il s’agirait ainsi d’un steak très délicieux, ferme, et que l’on peut griller, rôtir ou saisir à point. En tout, il est possible de l’avoir avec presque 25 % du cout nécessaire pour l’obtention d’un steak supposé de haute qualité.

Mythe 2 : ramener le steak à une température ambiante au préalable avant cuisson

Un autre mythe faisant partie des plus prolifiques concernant la cuisson du steak fait référence à la température ambiante qui précède la cuisson. Un nombre impressionnant d’éminents professionnels ne restent jamais loin d’une pratique pareille à l’instar de Alain Ducasse, le chef français ayant été étoilé au Michelin. En effet, l’idée de ramener le steak à une température ambiante a pour but d’assurer sa cuisson homogène.

On pourrait trouver absurde d’aller contre l’avis de si grands professionnels de l’industrie culinaire. Toutefois, d’après un test que Cook’s Illustrated a réalisé, les steaks qui sortent du réfrigérateur au cours d’une ou des deux heures ne sont affectés que de moindres augmentations de température. De plus, il n’y a pas eu de grandes différences en comparaison à ceux ayant subi une cuisson directe après retrait du réfrigérateur. Que ce soit au niveau du gout, de la texture ou en termes d’apparence, la différence est presque inexistante.

Par ailleurs, précisions qu’il ne faudrait pas que votre viande soit laissée trop longtemps à une température ambiante. Le délai maximum ne doit pas dépasser les deux heures dans le cas où la température surpasserait les 90 °. Cette indication a été donnée par le ministère de l’Agriculture des États-Unis. En laissant la viande sans réfrigération sur une période trop étendue, le risque d’accumulation de batteries nocives au sein de cette dernière s’accroît.