Selles peu ou pas fréquentes, sensation de selles dures, douleurs abdominales. Il y a de fortes chances que vous ayez déjà ressenti ces trois symptômes de la constipation.

Les causes ? Elles semblent être assez variées : mauvaise alimentation, peu d’exercice, pas assez de fruits et légumes. Si vous êtes enceinte, en revanche, la constipation peut également être due à des changements hormonaux, à la pression de l’utérus lui-même, et notamment à la consommation de compléments vitaminés à base de fer (que l’on trouve dans la plupart des vitamines prénatales).

Ce que vous pouvez prendre pour soulager la constipation

1. Choisissez des aliments riches en fibres

Une aide précieuse consiste donc à choisir de manger des aliments particulièrement riches en fibres, qui sont très utiles car elles contribuent à donner du volume et de la douceur aux selles. Alors que les fibres solubles absorbent l’eau et se lient aux acides gras pour former une substance gélatineuse qui maintient les selles molles, les fibres insolubles ne se dissolvent pas dans l’eau et apportent du volume et de l’humidité.

Le résultat ? Ces deux types de fibres sont excellents car ils contribuent directement à soulager la constipation. Mais attention : une trop grande quantité de fibres, et même une consommation trop rapide, peut augmenter l’inconfort, en provoquant des ballonnements et des gaz. La chose la plus appropriée à faire est d’augmenter lentement votre consommation de fruits et légumes, en optant pour un apport en fibres compris entre 20 et 25 grammes par jour.

Et quels sont les aliments les plus appropriés ?

Fruits : pêches, framboises, pommes, abricots, fraises, figues, raisins secs et prunes.

Légumes : pratiquement tous, y compris les feuilles, les tiges et les racines. Bien que les choux de Bruxelles et les carottes se distinguent particulièrement, vous pouvez les inclure dans de délicieuses salades ou comme garniture.

Grains entiers : comprennent l’avoine, le riz brun, le blé entier, le seigle, l’orge et le quinoa. Évitez donc le riz blanc et la farine blanche.

Graines : les graines de chia et de lin se distinguent.

Légumineuses : pois chiches, lentilles, soja et haricots blancs.

2. Quelques remèdes naturels utiles (et sans danger)

Les prunes sont extrêmement utiles pour soulager la constipation de manière tout à fait naturelle. Ils ont également la particularité d’être des aliments totalement sûrs. En outre, ces fruits sont également efficaces pour réduire le mauvais cholestérol, augmenter la satiété et réguler la pression sanguine, même pendant la grossesse.

En gros, vous devez faire tremper trois pruneaux dans une tasse d’eau pendant toute une nuit. Puis, le lendemain matin et à jeun, consommez-les au petit-déjeuner. Si vous le souhaitez, vous pouvez également boire le liquide obtenu.

Une autre recette à base de pruneaux est la suivante :

Ingrédients :

  • 10 prunes
  • le jus d’un ½ citron
  • ½ verre d’eau (100 ml)

Préparation :

Mettez les prunes dans un mixeur avec le jus d’un demi-citron et un demi-verre d’eau.

Mixez les ingrédients pendant quelques minutes jusqu’à obtenir un mélange épais et homogène, puis conservez-les dans un bocal en verre fermé.

Pour soulager la constipation, consommez 2 cuillères à soupe de ce mélange avant le petit-déjeuner, 2 cuillères à soupe en milieu de matinée et 2 cuillères à soupe en fin d’après-midi.

Pour prévenir la constipation, en revanche, 2 cuillères à soupe par jour, le matin à jeun, suffisent.

Si vous voulez un moyen plus rapide de combattre la constipation, il suffit de manger 2 ou 3 pruneaux le matin jusqu’à ce que le problème disparaisse.

Tous les remèdes maison ne sont pas sûrs ou inoffensifs, surtout pendant la grossesse, qui est une phase très importante où la future maman doit prendre des précautions extrêmes. Mais ce remède est très bien !

3. Restez bien hydraté

Il est essentiel de s’hydrater pendant la grossesse. Cela peut signifier que vous devez doubler votre consommation d’eau pendant la grossesse.

Comme le recommandent de nombreux nutritionnistes, les femmes enceintes devraient boire au moins huit verres d’eau par jour. Il s’agit d’une excellente solution naturelle à la constipation, car elle aide les intestins à rester souples et les selles à se déplacer plus facilement dans le tube digestif.

4. Évitez les gros repas et répartissez-les mieux

Les repas trop copieux ou trop lourds ont tendance à surcharger l’estomac, ce qui rend difficile l’assimilation de tout ce que vous avez mangé.

Il est donc préférable d’essayer de manger des repas plus petits. Divisez également votre consommation quotidienne de nourriture en cinq ou six repas plus petits. Cela aidera à soulager la constipation car cela permettra à l’estomac de digérer les aliments sans avoir à faire « trop d’efforts ».

Pourquoi la constipation est-elle si fréquente pendant la grossesse ?

La constipation est extrêmement fréquente pendant la grossesse. En effet, selon une étude publiée dans la revue spécialisée Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica, on estime que trois femmes enceintes sur quatre souffriront de constipation – ou d’autres problèmes intestinaux – à un moment ou à un autre de leur grossesse.

En ce qui concerne ses causes, l’augmentation de l’hormone progestérone semble être l’une des principales causes, car elle a tendance à provoquer un relâchement des muscles du corps, y compris des intestins. Il en résulte un ralentissement des intestins, de sorte que le mouvement plus lent de ces organes produit une digestion un peu plus lente. Et tout cela peut conduire à la constipation.

La pression causée par la croissance de l’utérus exerce à son tour une pression sur les intestins, ce qui peut retarder la capacité de vidange. Les compléments en fer que de nombreuses femmes enceintes prennent pour prévenir l’anémie sont une autre cause fréquente.

Bien qu’il s’agisse d’un problème courant et facile à traiter (il existe de nombreux remèdes), lorsqu’il s’agit de la grossesse, le nombre de solutions est réduit, car il ne sera possible de consommer que les remèdes ou les médicaments qui sont sans danger pendant la grossesse, et qui ne mettent pas en danger la santé, l’évolution et le développement normal du fœtus.